Covid 19 Jour 25 du grand confinement (Samedi)

Le samedi qu’on soit actif ou pas, en confinement ou en semaine de travail classique, et bien le rituel c’est d’aller faire les courses tout simplement, de préférence au supermarché, pour éviter de faire « 36 000 » magasins. C’est l’occasion aussi, surtout en cette période, de faire bouger un peu la voiture…

26 degrés, une chaleur presque étouffante à bord, la climatisation fait son devoir.

Comme pour samedi dernier l’ambiance sur le parking était tranquille. Moins d’affluence que les samedis classiques. Un vigile à l’entrée du magasin avec son masque, mais aucune queue, heureusement.

On ne trouve plus aucune farine, très peu de sucre et diantre, plus de levure pour faire les gâteaux. C’est juste scandaleux quand on a tout le temps qu’il faut pour essayer de nouvelles pâtisseries !

Fort heureusement la « pénurie » s’arrête là. Les autres produits sont en quantité raisonnable. Une autre pénurie inattendue : le ticket de caisse. L’hôtesse m’annonce qu’elle n’a plus de rouleaux : ils n’ont pas été livrés… Je connais bien le magasin, je leur fais confiance .

De retour à ma voiture avec mon caddie de courses de première nécessité, j’aperçois à nouveau le vigile à l’entrée qui fait passer les clients au compte-goutte. Quel contraste une heure, une heure et demie avant il n’y avait personne. Maintenant c’est une queue sur toute la longueur du parking qui se déroule. Je suis ravi d’être à contre-courant, j’ai même le temps de refaire la pression des pneus et de dépoussiérer la voiture ! Non, décidément impossible pour moi : m’engager dans ce genre de queue. Il me faudra, si cela se produit, d’enclencher le plan B : Aller voir les petits commerçants tout simplement. (Je l’ai d’ailleurs déjà dit lors d’articles précedents.

Au Supermarché, ce samedi

Covid 19 Jours 17 | 18 | 19 du grand confinement (Jeudi Vendredi Samedi)

Désolé je prend un raccourci cette semaine, un article au lieu de trois. C’est un effet collatéral du Covid19, et lié à la situation de ma famille dispersée aux antipodes : Australie et Vietnam : des articles sur leurs tribulation sont ici. Donc ce blog a bien été nourri, mais sur la thématique voyages.

Uluru Northern Territory Australie

Ces trois journées se sont passées très rapidement en somme, entre moments de Fleme, surtout en début d’après-midi, et routine des journées.

Le point marquant c’est ma réapparition dans mon supermarché habituel ! J’ai réveillé ma voiture, en sommeil depuis bientôt 3 semaines, pour refaire les courses, normalement hebdomadaires, le samedi.

Arrivée sur le parking je jette un regard inquiet à l’entrée du magasin, guettant les éventuelles queues de caddies, ce qui pour moi aurait été rédhibitoire , et signifierai un retour immédiat à mon confinement, et aux produits de base des petits commerçants, ce qui n’aurait en aucun cas été un problème, loin de la.

Quasiment tout le personnel portait le masque, le magasin était moins bien rangé que d’habitude, certains frigos n’étaient plus éclairés. Beaucoup moins de clients, ce qui rendait le parcours à travers les rayons assez fluides, et en ces temps de distanciation sociale, c’est appréciable et rassurant.

Les produits étaient tous présent en ce samedi après midi, sauf les farines, dévalisées, il ne me restait plus que de la 55, premier prix. Je m’en contenta, mon gâteau yaourt du dimanche est sacré !

Les clients semblaient un peu plus normaux que lors des premiers jours du confinement, à part peut-être ceux qui doublaient la quantité d’œufs, mais c’est tout, pas les extravagances des premiers jours, ou les quantités de certains produits de base étaient presque astronomiques.

Passage à la caisse ou ils ont remplacé le cellophane par du plexiglas, beaucoup plus durable. Les gestes de protection anti-virus risques de rester dans le temps !

Trajet de retour à la maison : je suis à 7 kilomètres de mon domicile, et bien que ce soit mon magasin habituel, je me demande si j’ai le droit d’être là ? Tant mieux pas de policiers à l’horizon, pour vérifier ! Il fait beau, peu de monde sur la route, l’atmosphère est légère, et s’il n’y avait pas le bruit du moteur je suis sûr que j’entendrai les oiseaux chanter.

Avons nous raté quelque chose dans notre vie d’avant, lié à notre environnement, la nature, notre façon de vivre très peu durable finalement ?

A suivre … Fabrication demain de nos masques artisanaux ?

Ci-dessus un exemple parmi d’autres… MASQUES de fortune

Covid 19 jour 11 du grand confinement (Vendredi)

Autorisation de sortie dans la poche (nouvelle version) c’est parti pour la promenade aération du chien, jusqu’à l’orée du bois, juste après le château (c’est vrai, et ça fait bien de présenter les choses comme ça:-)). La bestiole traînait la patte, et il fallait la stimuler : A tous les coups il a fait une overdose de mou pour chat, chapardé la veille, au grand dam de la mamie qui prend soin des matous.

En rentrant à la maison je propose à notre voisine, croisée dans les escaliers, que vraiment, si elle avait besoin, elle et son mari pouvaient nous emprunter le chien, pour avoir une bonne raison de sortir. Tomy normalement devrait adorer, bien qu’il aime beaucoup son panier quand même. C’est ça la solidarité au temps du Corronavirus 🙂

Matinée de ravitaillement aujourd’hui :

Pas de voiture, pas de supermarchés, je me refuse à faire comme tous ceux que je vois à la télévision, à la queue leu leu pour accéder au Graal. La population en moyenne ne respecte pas les distances de sécurité d’un mètre, vous frôle sans faire attention, aucune ampathie (ni même pour eux d’ailleurs, je suis peut-être porteur sain…qui sait? ) à quelques exceptions près. Alors je fais comme le Papy ou la Mamie du coin : Ballade jusqu’au Boucher, un gars sympa qui a su créer une clientèle fidèle au fil des ans, et en cette période il est particulièrement heureux, son métier est enfin reconnu à sa juste valeur ! Allons y, de la dinde, du bourguignon, du boudin,des belles saucisses, inclus les conseils de maturation, congélation etc… de quoi tenir un bon bout de temps. Passage par le boulanger (pas cool lui je trouve), accueil basique, on paye à un gros monnayeur froid et mécanique. Retour à la maison, revalidation de l’autorisation de sortie (et oui, entre la sortie du chien et le boucher le temps passe vite). La supérette d’à coté fonctionne bien elle aussi. Très peu de queue, et accès aux produits de base facile : Aujourd’hui se sera un plein de légumes, fruits, œufs et autres petits produits. Non, pas de papier toilette en quantité astronomique ! Les autres clients autour de moi semblent être aussi en mode normal pour les courses, contrairement au Jour 1 du grand confinement. On s’adapte à tout.

La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.

Confucius