Covid 19 Jour 43 du grand confinement ( mercredi )

Une ligne d’arrivée (théorique…) existe enfin pour ce confinement. Il reste 12 jours !

Ça y est, on commence à préparer la vie d’après, ça remonte le moral..

  • Aller au travail avec un masque (joli?)
  • Au bureau oui mais pas de restaurants pour manger, même boire un café
  • Zone de confinement portée à 100 kilomètres
  • Ouf le plus jeune de mes gosses à 17 ans, pas de problème de garde d’enfants.
  • Bon, risque de reprise de l’épidémie ensuite si on est pas raisonnable?

Mon supermarché habituel me propose une boite de masques chirurgicaux à 29,90, à retirer à l’accueil du magasin sur réservation, tout début mai : uniquement pour les clients porteurs de la carte fidélité. Pas mal vu le prix proposé, et belle opération de communication.

Et du côté du ciel, un très timide mieux, voici un petit coup d’œil :

Roissy à 18H52 ce mercredi – Une majorité de Cargos, mais aussi du trafic passager qui repart un tout petit peu…

Cliquez ici pour voir le trafic au moment ou vous lirez cet article.

Allez on tiens le bon bout, petit à petit un peu plus de liberté.

Une chanson très à propos non ?

Covid 19 Jours 38 et 39 du grand confinement (Vendredi et Samedi)

Confinement : 39 ème jour

Les jours se suivent et passent sans grandes aspérités avec le rythme du télétravail. Quelques points notables ces deux derniers jours :

Mon fils passe ces journées dans une bonne ambiance avec ses potes, dans sa chambre, sauf qu’ils sont virtuels en se moment et jouent à travers leurs écrans. Si je vous parle de lui aujourd’hui, c’est qu’il s’est mis à tester des activités lucratives sur internet, inspiré sans doute par quelques chaines Youtube, comme Poisson Fécond par exemple ! Bref il s’est fait la main dans la création graphique pour des jeux vidéos, et a déjà gagné quelques sous ! Aujourd’hui il aurait un client avec 3 chiffres… Je demande à voir, pour le moment il est en pleine négociation ! Si ça fonctionne il refusera le déconfinement, c’est sûr.

Ah une belle nouvelle, notre fille des terres Australes a (voir les articles thématiques) finie sa quarantaine et arrive à la maison demain normalement, quel long retour.

Aller ce soir une belle ballade avec mon Caniche croisé Pitbul, d’ailleurs voici des images tirées de cette promenade :

Entre ville et champs
Venus et la Lune sue une même photo

Covid 19 Jour 34 du grand confinement (Lundi)

Désolé, je me dois de commencer, une fois n’est pas coutume, car le chien Tomy. Afin de respecter le confinement, une fois par jour vers les 18H00, il y a une légende (Tomy) qui se prépare à son exploit quotidien. Je l’accompagne jusqu’à la porte de l’entrée de l’immeuble, appui sur le bouton de la porte, regarde le chien pour lui signifier une liberté complète enfin proche, il me réponds d’un léger battement de queue, n’y croyant pas complètement, cela étant rare : Au ralenti j’entrebâille la porte, lui fait « brûler la gomme », trépignant et emmagasinant de l’énergie dans ses coussinets… A l’ouverture complète, un regard à son patron, et voila une boule de poils noirs qui s’élance, et d’un seul bond épique, il survole d’une traite les quatre marches, puis effectue un virage à 90 degrés à gauche sur le trottoir, manque de toucher un piéton, et voila le missile canin en route vers l’espace vert où il pourra gambader, manger clandestinement le mou du chat et se soulager parcimonieusement.

Les chiens n’ont qu’un défaut : ils croient aux hommes.

Elian Finbert

Les voisins l’ont déjà repéré, et sont ébahis par le dressage que j’ai réussi sur cet animal… Enfin je crois.

Au bout de 5 minutes il doit se rendre compte que son maître est un grand faignant , qu’il n’a pas suivi, et le revoilà sur le chemin du retour, la tête haute la queue dressée, d’un petit trot crâneur. Dans ses rêves de liberté, il est surpris par le costaud tatoué d’en face, qui, le voyant seul, essaye de le caresser : par un saut de Cabri de chien surpris, il se dégage un passage et le voilà en face de la porte d’entrée. Il faut dire que ce monsieur costaud devait avoir sur lui l’odeur scélérate de sa chien « Berger Belge », pas rigolote du tout, puisqu’elle l’a agressée une nuit d’hiver dans la pelouse de la résidence. Depuis Tomy est prudent..

Autre nouvelle de la journée, La fleur des Terres Australes à repris sa plume légère et complexe, et nous promet un article pour la rubrique Covid 19 et voyage, très bientôt, décalage horaire compris.

Pour ce qui est de ma fille des terres Tonkinoises, et bien j’espère qu’elle ne lira pas ce texte, elle ne sait pas qu’il n’y a plus de voiture sur la route où très peu avec le Grand Confinement ! Sécurité totale donc.

Comme ici sauf qu’il s’agit d’un Bichon croisé Caniche @pixabay

Covid 19 Jour 33 du grand confinement (Dimanche)

Le dimanche c’est relâche, un peu moins de texte aujourd’hui !

Nous resterons donc sur des images glanées au fil de mes promenades sous attestation dérogatoire de sortie. Je ne parlerai pas du chien Tomy cette fois, mais d’un animal mystérieux, le cheval, les chevaux. Ils sont un peu comme les chats, en pire question interaction. Ces brouteurs d’herbe semblent communiquer avec nous avec les oreilles uniquement. Pas désagréable comme animal mais l’interaction (avec moi en tout cas) semble unilatérale. Certes il doit me voir comme un carnivore prédateur, négociant sa survie en se laissant dompter par l’homme. Quelle dure condition n’est ce pas ? Ça ne gâche rien à sa grâce naturelle, et son côté paisible et calme. Comment voyez-vous les équidés ? J’ai besoin d’un point de vue contradictoire !

Equus caballus

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval

Manade de chevaux sauvages, Andalousie, Sierra Nevada

Covid 19 Jour 32 du grand confinement (Samedi)

Ce matin à 10H56

La journée commença ainsi, voyez ce matin : un ciel bleu, et une nature en forme, si ce n’est cette plante en premier plan… morte, posée sur un bout de bois servant de clôture au champ et aux chevaux qui y paissent tranquillement.

Mon conjoint me prévint que le temps allait se gâter, en effet Tomy se gratte ce matin derrière l’oreille, et habituellement cela annonce la pluie. Une preuve que cela fonctionne, lisez la suite de cet article !

Si Dieu exauçait la prière des chiens, il ferait pleuvoir des os

Proverbe Kurde

Vous avez vu l’énorme sapin dans cette photo, ci-dessous ? Il est en train de me dire qu’il faut aller vers le bois à droite… 1 mois de confinement toujours les idées claires, d’ailleurs cette sortie canine me garantira au minimum 2450 Pas, et toujours en respectant le rayon de un kilomètre de distance du domicile ! Au top quoi.

En référence au 2ème paragraphe de cet article, constatez qu’effectivement en fin d’après-midi il s’est mis à pleuvoir à grosses gouttes ! Bravo mon chien.

Ce soir à 21H15

Nb : Pour vous prouver qu’en ce 32ème jour de confinement tout va bien chez nous, notre santé psychique va bien :

Madame regarde sur Netflix (très intéressant par ailleurs) ENGLISH GAMES : Dans l’Angleterre des années 1870, deux footballeurs (un riche et un pauvre) tissent des liens qui aideront à démocratiser un sport jusqu’alors réservé à l’élite. Du football quoi !

Covid 19 Jour 28 au 30 du grand confinement (Mardi Mercredi et Jeudi)

Comme vous l’avez sans doute remarqué, ce blog s’étiole un peu dans le temps, en effet j’écrivais tous les débuts d’après-midi, quand mon fils me sortait de mon bureau pour le transformer en salle de Fitness. Certes il le fait toujours, mais c’est moi qui ai modifié mon rythme. C’est peut-être à cause de notre Président Macron, qui nous a donné un objectif à un mois (Vous avez compris la même chose dites moi, sinon allez aux commentaires ci-dessous).

J’ai infléchi mon rythme quotidien, car j’ai gagné en concentration, mon rythme s’est adapté à la situation, j’apprend aussi les vertus du travail en profondeur, de qualité : une multitude de petits pas, qui mis bout à bout me permettront à la reprise de l’activité normale, d’être prêt et efficace, peut-être avec une longueur d’avance sur les confrères endormis. Alors oui maintenant j’écris le soir, sur le feuilleton « Why Woman Kill », suivie GOOD GIRLS… et un reportage sur la forteresse de Massada, en Israël, entre les deux. Je vais lui subtiliser la télécommande pour revenir, après la publicité, à nos séries. Nous, c’est toujours le grand écart entre des feuilletons qui nous distraient et « vident la tète » en fin de soirée, et des reportages culturels pointus !

Ah oui mon fils s’est trouvé une passion naissante : Le graphisme. Nous attendons donc le nouveau logo pour « Arbrearecits.com » !

Enfin demain c’est le 31 jour de confinement ! Incroyable d’en être là

Bonne soirée amis lecteurs, j’ai les yeux qui se ferment tout seuls !

@Pixabay télétravail

12 AVRIL 2020 | ENTRE DEUX

Drôle de journée en ce jour de la Pâques. Drôle de journée où toutes les émotions se télescopent, joie, tristesse, rage, résignation et interrogation sur l’avenir.

L’enfant prodigue est rentrée d’Australie, après presque un an de séparation, ma fille revient. Ma fille, elle est partie avec son sac à dos et elle revient avec les habits d’une jeune femme à présent, avec des interrogations sur son pays qu’elle redécouvre. Quarantaine oblige, nos retrouvailles se feront plus tard. C’est ma Dora, le personnage d’un dessin animé, superstar des enfants et aussi son héroïne. Aurait-elle été influencée ?

Avec les réseaux, le confinement rapproche et éloigne. Ma cousine nous annonce le décès de sa mère, ma tante, sœur aînée de mon père, ce matin via WhatsApp. Elle était dans une maison de retraite en Espagne, elle avait 91 ans. A l’immense chagrin de la perte pour ma cousine, s’ajoute la colère de savoir qu’elle est morte sans les siens et sera enterrée ainsi.

Beaucoup de questions en ce jour de résurrection.  Où est notre humanité ? Est-elle au balcon à 20H au moment d’applaudir les soignants ? Dans la chute du PIB pour l’année 2020 ?  Dans ces hommes et femmes qui meurent seuls dans un Ephad au XXIème siècle ?

Une Dora l’exploratrice qui rentre

7 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes | Retour acte 3

Une nuit réparatrice et c’est reparti pour la suite de ce voyage de retour en France. A l’hôtel c’est le service minimum, piscine et salle de musculation fermé. Etant désœuvrés à l’hôtel autant rallier l’aéroport de Sydney Kingsford-Smith, même si le vol n’est prévu qu’en soirée.

Il est 14h et si ce n’était la lumière du jour on aurait pu se croire en pleine nuit à l’heure des derniers vols. Seuls six vols sont affichés, dont le SYDNEY DOHA. Quasiment personne dans l’aérogare, excepté quatre ou cinq pvtistes désœuvrés, essayant de passer le temps en jouant à la trottinette version porte-bagage, accompagné de mouvements dignes de la danse classique… Allez on va compter les derniers dollars Australiens, cela permettra d’acheter des lingettes désinfectantes, et des gâteaux, cet argent ne servira plus à rien dans quelques heures.

L’enregistrement du vol ouvre enfin, les contrôles se passent avec des longueurs (appels à l’Ambassade) pour les Italiens qui transitent à Paris, plus facilement pour les Français. Beaucoup de passagers sont stressés dans la salle d’embarquement et pourtant tous les feux sont au vert, si ce n’est bien sûr ce virus. Le vol de 15 heures aura lieu à bord d’un appareil tout neuf de la QATAR AIRWAYS, un Airbus A350-1000 de dernière génération : des hublots plus grands, une altitude ressentie à bord plus basse, une hygromètre plus élevée en cabine, des tablettes individuelles de dernière génération : de quoi traverser une bonne partie de la planète confortablement.

Une escale au Doha Hamad International Airport en fin de nuit les attends, après 07 heures de décalage horaire négatif, histoire de rajeunir un peu. C’est un accueil Arabique qui a perdu son authenticité, puisqu’à base d’effluves de désinfectants, au lieu des essences locales typiques. Lawrence d’Arabie est mis entre parenthèses pendant le Corona Virus. Pouvoir se dégourdir un peu les jambes, c’est agréable en cours de voyage.

Impossible de passer un coup de fil depuis l’aéroport en Whatsapp, étonnant pour une infrastructure classée 5 étoiles SKYTRAX.

Enfin le vol direct vers Paris, en 06H30, et un décalage horaire résiduel de 1 heure. Cette fois ce sera à bord d’un Boeing 777-300 ER de deux ans d’âge : Une belle machine mais de génération précédente.

Doha Hamad International | Qatar

6 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes | Retour acte 2

Le téléphone sonne à 06H00 du matin, heure de France : C’est ma fille des terres australes en visio : Un ami devait prendre un vol à 13H00 qui a été annulé. Elle : Est ce que tu as reçu à tout hasard des infos pour le notre, ce soir ? La tête dans le col-tard (cette expression existe encore?), je rassemble en une seconde mes neurones, éparpillés dans un douillet champs de coton. Très technique, la seule chose à faire, lui dis-je, regarder son dossier sur le site de la compagnie. Les astres étaient avec nous : son instinct, ou son 6ème sens à bien œuvré ! Son vol pour Sydney est avancé d’ 1 heure 30 ! Pas d’annulation pour eux.

Là-bas dans le Northern Territory, un jeune couple précipite son départ vers l’aéroport provincial. Un pote à pu se libérer en dernière minute pour les véhiculer à l’aéroport d’Alice Springs. Un coup d’œil rapide à internet m’informe que son vol est en route de Darwin vers Alice Springs, puis redécollage pour Sydney, avec eux à bord, en tout cas nous l’espérons ! Nous attendons un Whatsapp salvateur, car s’ils loupent le vol, bonjour le boulot pour rattraper tout ça… à l’aide d’une carte de crédit sans doute.

C’est une visio salvatrice qui nous rassure enfin : après avoir passé deux checkpoints militaires spécial covid19, les voilà à l’aéroport : Tranquilles (enfin) relax… dans un bâtiment anormalement désert, au sol recouvert de peintures Aborigènes. C’est un Boeing 737, 9 ans d’âge, qui va les transporter vers Sydney, deux heures trente de vol plus loin. A bord un siège sur deux est neutralisé pour les protéger de ce virus… Un confort Business Class sans le vouloir (Sans la coupe de champagne végan)

Arrivée dans une ville de SYDNEY confinée, leur escale durera 24 heures. A l’aéroport on leur signale qu’il est interdit de rester si le vol est dans plus de 04 heures. Plan B activé : au lieu de dormir à l’aéroport en vrais Backpackers, direction un hôtel 4 étoiles à proximité, à prix ultra négocié, day use le lendemain inclus ( ils sont débrouillards les petits) . Impossible de pointer son nez hors de l’hôtel, la police est là et vous demande pourquoi vous sortez ! En tout cas les conditions s’annoncent bonnes avant la grande envolée de demain.

C’est un vol de 15HOO qui les attend, à bord d’un avion ultramoderne, puis une escale dans les pays du Golf, et enfin un « petit » vol de 06h30 pour rejointe la France.

Allez bonne nuit et à demain pour la grande envolée.

5 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes | Retour acte 1

Aujourd’hui c’est la veillée d’armes pour les parents aussi. Pour eux c’est les adieux, ou plutôt les « au revoir », car ce n’est pas définitif, qui commencent sans doute. Leurs amis d’aventures sont de différentes nationalités et cultures, réunis là-bas : Un fort parfum « d’Auberge Espagnole », dans leur Sharehouse, mais à plus de 16000 Kilomètres de la maison. Ils ne sont pas ERASMUS mais VISA VACANCES TRAVAIL, en sachant que la partie travail est prédominante bien sûr. Inclus quand même un dépaysement de 15 jour lors d’une escapade à Bali, pas mal non ?

Donc demain avec 08 heures d’avance sur nous, notre couple de Backpackers va commencer son voyage de retour en Europe, à travers 08 fuseaux horaires, dans le sens ou on rajeuni ! Bonne nouvelle 🙂

Départ tout d’abord du NORTHERN TERRITORY, Alice Springs, sur un vol régulier de la compagnie au Kangourou vers SYDNEY (un vol un peu plus long qu’un PARIS ATHENES).

Escale imprévue de 24 heures, car la compagnie aérienne a changé les horaires de vols sur les tronçons internationaux. Ensuite, et bien, envolée de 16 heures vers les Emirats puis Paris.

Barcelona

A demain pour la suite de l’envolée vers l’Europe sous COVID (ce n’est une drogue !)