COVID 19 Fin du confinement ce 11 Mai 2020 après 55 Jours à la maison

Ou alors : déconfinement jour 1 !

Ça y est nous y sommes, plus besoin de cette satanée autorisation dérogatoire de sortie : nous sommes passés de 1000 mètres pour la sortie du chien, à 100 000 mètres, mais sans motif particulier : presque libérés !

Le boulot lui ne reprends pas pour autant, on parle de plus en plus d’année blanche dans le tourisme, surtout quand on est spécialisé sur l’étranger… Des confrères parlent de reprise en septembre, ça donne quand même le vertige ! J’attends de voir la suite même si je ne reste pas les bras croisés. C’est le moment de faire bouger les lignes parait-t-il ! Sans doute.

Le contexte c’est des compagnies aériennes au point mort, réveillées par le prince charmant à coup de milliards d’€uros, mais ça va prendre beaucoup de temps. En parallèle les Lowcost comme Ryanair Easyjet Wizzair par exemple, légères comme une plume, vont faire comme la marmotte un tranquille réveil, et s’envoler (pas la Marmotte quand même…) dès que la circulation aérienne sera autorisée de façon massive, sans argent public supplémentaire. Et pas d’avions pas de travail dans le tourisme pour nous vers l’étranger.

Cet après-midi, puisque j’ai encore le temps, c’est repérage de ce qui est ouvert ou pas : Il faut réparer deux portables, en acheter un neuf, préparer des événements familiaux proches, trouver un autre lit pour mes ados, un coiffeur pas débordé, boire un café au bistrot (pour ce dernier point je rigole), voir si notre restaurant préféré (le fameux TUKTUK de Saigon) propose au moins de la vente à emporter : ses délicieux plats indochinois nous manquent. Reprendre contact avec la famille aussi (raisonnablement).

Comment dire, c’est un dé-confinement que je qualifierai de larvé, bien pour certains, déconcertant pour les autres qui ont un reprise réelle bien plus tard, peut-être en septembre. Vertigineux.

Quelle aventure !

Pu….n, mon maître est encore à la maison, 3 mois quoi, quand est ce que je pourrai squatter le canapé tranquille ?

Covid 19 Jour 25 du grand confinement (Samedi)

Le samedi qu’on soit actif ou pas, en confinement ou en semaine de travail classique, et bien le rituel c’est d’aller faire les courses tout simplement, de préférence au supermarché, pour éviter de faire « 36 000 » magasins. C’est l’occasion aussi, surtout en cette période, de faire bouger un peu la voiture…

26 degrés, une chaleur presque étouffante à bord, la climatisation fait son devoir.

Comme pour samedi dernier l’ambiance sur le parking était tranquille. Moins d’affluence que les samedis classiques. Un vigile à l’entrée du magasin avec son masque, mais aucune queue, heureusement.

On ne trouve plus aucune farine, très peu de sucre et diantre, plus de levure pour faire les gâteaux. C’est juste scandaleux quand on a tout le temps qu’il faut pour essayer de nouvelles pâtisseries !

Fort heureusement la « pénurie » s’arrête là. Les autres produits sont en quantité raisonnable. Une autre pénurie inattendue : le ticket de caisse. L’hôtesse m’annonce qu’elle n’a plus de rouleaux : ils n’ont pas été livrés… Je connais bien le magasin, je leur fais confiance .

De retour à ma voiture avec mon caddie de courses de première nécessité, j’aperçois à nouveau le vigile à l’entrée qui fait passer les clients au compte-goutte. Quel contraste une heure, une heure et demie avant il n’y avait personne. Maintenant c’est une queue sur toute la longueur du parking qui se déroule. Je suis ravi d’être à contre-courant, j’ai même le temps de refaire la pression des pneus et de dépoussiérer la voiture ! Non, décidément impossible pour moi : m’engager dans ce genre de queue. Il me faudra, si cela se produit, d’enclencher le plan B : Aller voir les petits commerçants tout simplement. (Je l’ai d’ailleurs déjà dit lors d’articles précedents.

Au Supermarché, ce samedi