1 | COVID 19 | Tour du monde | Vietnam

Le périple a commencé par une correspondance ratée à Varsovie, imposant un arrêt de 24 heures en Pologne. C’était la première étape avant d’arriver en Inde : La première grosse destination de son tour du monde.

Un mois dans le pays le plus « dur » pour des voyageurs débutants et indépendants. Ils ont assez vite pris leurs habits de routards, et les voilà de trains de nuit en bus, à réaliser ainsi une magnifique boucle du Rajasthan.

Parents, à notre époque ultra communicante si vos enfants éloignés ne vous envoient plus, ou moins de nouvelles, c’est qu’ils passent et gèrent une difficulté, souvent formatrice.

Mon conseil 🙂

Les voilà ensuite au Népal, pour assouvir une envie de grand air et de montagnes : Ils vont être servis, au delà de leurs désirs je pense ! Point fort un Trek en haute montagne, avec pour objectif de passer le fameux Col du Thorung La, vers 5500 Mètres et théoriquement des températures de -20 degrés ! De quoi se poser de sérieuses questions, mais ça s’est bien passé.

Poursuite du voyage vers la Thailande, une pause presque occidentale et dépaysante. Passage par un séjour balnéaire, fête de la Lune, et délires ! De quoi se requinquer.

Poursuite du périple par la Birmanie avec des trajets en Bus délirants ! Bagan, Lac Inle Yangon, des plages encore, mais moins touristiques. On y mange moins bien qu’en Thaïlande, surtout quand on est routard.

Entre temps le Coronavirus change de nom, devient le Covid 19, se transforme en pandémie, se propage de plus en plus vite, avec l’exemple de la France, qui, vue du Vietnam, doit être hallucinant. Au même moment les frontières se ferment de plus en plus.

Un petit vol low Cost de Yangon à Hanoï et les voila au Vietnam, dans ce contexte de pandémie mondiale.

Pas de surprises, l’accueil est toujours agréable, la nourriture y est excellente, l’ambiance dynamique., mais ça c’est en ville. A la campagne en revanche la population est craintive à l’approche des touristes, les mamans rappellent leurs rejetons, les commerçants prennent des précautions de dingues. Bref ils ne se sentent plus à leur place. L’essence même d’un voyage étant l’interaction avec les populations, les échanges : ce n’est plus possible. Les sites touristiques ferment : Toujours le Coronavirus.

L’étape suivante le Cambodge n’est plus tenable dans un avenir proche : Pour le moment et durant un mois ils se mettent en stand by, avec en poche une extension de Visa d’un mois : Il sont logés chez une connaissance, c’est le bon pays pour une quatorzaine, le temps de voir venir !

Quel sera la suite de ce beau périple dans le contexte du Covid19 ? Initialement, la suite du voyage serait : Hong Kong | Tokyo | Honolulu | Nouvelle Zélande…

4 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes

Il est temps qu’elle rentre à la maison, même l’ambassade de France est d’accord : Dommage elle a déjà perdu son billet Etihad ( il y a une semaine de cela !), et en plus, nous lui avons avancé un billet d’avion la semaine prochaine… Pourquoi l’Ambassade communique si tardivement ? Pour ceux qui doivent prendre un vol intérieur, c’est compliqué, ou alors elle n’est pas considérée comme prioritaire 🙁 (suivez ce lien)

Et oui, la situation en Australie ne s’arrange pas question travail avec le COVID19, ce qui contrarie ses projets de retour initiaux. Tous deux (avec son conjoint) avaient un travail, et le plan initial était de terminer la 1ère année de Visa Vacances Travail, de faire des économies, et de rentrer en France avec un petit pécule.

Aujourd’hui c’est un retour anticipé de trois mois qui les attend, avec des frais de retour sans commune mesure avec ce qui existait « avant guerre » (expression de notre président). Les sites internet qui proposent des vols ont une offre qui s’est réduite comme peau de chagrin : hier quand elle a réservé son billet retour, QATAR AIRWAYS était le seul choix ! Une très bonne compagnie aérienne au passage. L’Ambassade sur place à négocié 10% de réduction avec eux, en entrant le code : « travel home » évocateur et rassurant.

Un trajet de 45 heures l’attend, depuis le Northern Territory Australien. Le vol le plus fabuleux (des 3 nécessaires) sera de 14 h 55 min entre Sydney et Doha : Nous ne sommes pas loin des vols les plus longs du monde !

Sa seule crainte est de se retrouver avec un 2ème billet acheté… et peut-être une compagnie aérienne qui annule à son tour ses rotations quasiment en dernière minute. Emirates et Etihad sont bien aux abonnés absents maintenant, comme beaucoup d’autres compagnies. On constate que les vols aujourd’hui ne sont pas remboursés, mais réutilisable sur la même compagnie… qui ne vole plus ! Imaginez la catastrophe si cette mésaventure lui arrive deux fois de suite ?

Quand on sait, en plus, qu’aujourd’hui l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à le trafic d’un petit aérodrome de province, avec seulement 17 compagnies qui opèrent , c’est juste dingue. (et Orly est fermé depuis cette semaine !)

A suivre …

Didgeridoo … A l’origine joué par les Aborigènes du Nord de l’Australie (Gros pipeau ?)

3 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes

Les journaux télévisés Français parlent des Français bloqués aux Philippines et en Thaïlande en ce moment. Les hôtels ferment et les hôtes sont mis dehors à cause du Coronavirus. L’ambassade en Thaïlande semble aux abonnés absents, mais c’est sans doute plus complexe que cela : La lorgnette des médias à un angle toujours serré… Pas grand chose au sujet des Français bloqués en Australie en revanche :

Vendredi dernier devait être un grand jour : le retour de ma fille d’Australie, billet payé en poche (euh dans sa boite mél, ils sont électroniques de nos jours). En consultant mon ordinateur, je vois que la compagnie ETIHAD AIRWAYS arrête tous ses vols ! A quelques dizaines d’heures près, elle et son copain passaient au travers du blocus décrété par le COVID19.

Maintenant, les rares billets disponibles sont à des prix astronomiques… Bien entendu ETIHAD AIRWAYS ne rembourse pas les vols, mais propose un avoir utilisable plus tard… Les vols reprennent (THEORIQUEMENT) 2ème quinzaine d’Avril. Bref ils sont coincés là-bas, au minimum un mois et demi. Acheter un autre billet devient un risque : par les escales ou les étrangers sont bannis, mais aussi le risque d’annulation en dernière minute sans remboursement en cash. La situation deviendrait alors catastrophique pour eux. Imaginez deux avoirs, donc deux vols annulés à la suite, les finances à sec…

Ils se sont inscrits sur SOSUNTOIT, au cas ou la situation empire.. A défaut d’un rapatriement d’état…

Pas simple, Travailleurs Visa Vacances-Travail / Working Holiday Visa, ils ont été les premiers sans travail et sans subsides.

Nous envisageons de les aider pécuniairement, un confinement en Australie coûte cher, mais c’est envisageable, pas d’autre solution…

Je leurs met à disposition Skype, le journal libération en numérique et Audible. Une façon de les préparer à un confinement forcé par dame nature… ou je ne sais quel pays qui ne sais pas faire joujou avec ses laboratoires !

Pour ne pas faire simple je ferai un billet demain ou mardi, sur mon autre fille, elle bloquée à HANOI au VIETNAM. ces jours-ci elle aurait du être au CAMBODGE, pour ensuite se projeter sur HONG-KONG et TOKYO, HONOLULU CHRISTCHURCH.

2 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes

26/03/2020 Australie | Northern Territory | 32° C au plus fort de l’après-midi.

Aujourd’hui devait être le grand jour du retour en France ! Un petit vol jusqu’à Brisbane à bord d’un Fokker bien rustique (mon père aurait adoré !), puis une envolée de 14 heures vers les Emirats avec le confort d’ETIHAD, et enfin 07 heures pour rejoindre mon nid originel… En France.

La vague de panique est passée mais il reste encore pas mal de débris sur le sable.

En l’espace d’une ou deux nuits la moitié des occupants de la sharehouse (colocation très utilisée par les routards et les jeunes voyageant avec le programme Vacances-Travail (PVT), ou Working Holiday Visa) dans laquelle je vis sont partis, se ruant tous vers les fermes, dans l’espoir de grappiller le peu de travail qu’il reste. Les murs sont désormais placardés d’affiches expliquant les gestes barrière, une odeur de savon anti-bactérien flotte dans l’air, et des petites croix ont été installées à un mètre l’une de l’autre sur le sol des supermarchés. La pandémie se cache dans les détails car rien ne laisse deviner ici, à Alice Springs, que nous sommes au beau milieu d’une crise sanitaire mondiale. Le soleil brille toujours aussi fort. Les mouches sont toujours aussi survoltées. Le désert? Imperturbable. C’est le genre d’endroit où le chaos n’oserait pas pointer le bout de son nez… et pourtant.

«Don’t they know it’s the end of the world!»

Skeeter Davis

1 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes

24 MARS 2020 – Australie | Northern Territory | 0,16 hab./km2

De la Fleur des Terres Australes, 20 Ans : Ce matin je me réveille à 8h la boule au ventre mais je n’ose ouvrir les yeux qu’à partir de 11h. Quand finalement je décide de quitter le monde des rêves et de les ouvrir, une pluie de notifications alarmistes s’abat sur moi : « vol AUH-CDG annulé », « Ethiad annule tous ses vols internationaux » « 22,230 cas confirmés en France » La réalité ne connait pas les réveils en douceur. S’en suit un café au goût plus amer que d’habitude et une question traînant dans l’atmosphère alourdie « Et maintenant quoi? » Voilà comment une journée que je pensais passer à préparer mon sac pour le retour en France s’est transformée en journée « retour à la réalité » La réalité ne passe pas par quatre chemins quand elle décide finalement de s’exprimer, elle hurle.

La réalité, ma réalité, de fait, la voici: Je vis avec mon copain dans une share house comptant une cinquantaine de personnes, au milieu du désert australien et d’une pandémie mondiale rien que ça. Je passe mes journées à me frayer un chemin au milieu de cette cinquantaine de personnes, le cœur s’emballant à chaque raclent de gorge, à chaque toussotement que je pense percevoir. J’ai impression d’être la seule qui prend la mesure de la situation, la seule à appliquer les gestes barrières recommandés, à me laver les mains jusqu’à l’os. Appelez ça Paranoia, appelez ça réaction démesurée, mais que croire lorsque d’un bout à l’autre du monde le mot « Corona » (et c’est pas une marque de bière réputée…)change de couleur? Ici, il prend la couleur de l’argent, ne signifie pas maladie mais perte d’emplois et changement de plans. Là bas, il signifie pneumonie, hôpitaux surchargés et peuple confiné. Je ne parviens plus à digérer ma panique non partagée, la vision trouble, le cœur déchaîné je pars m’isoler. Une fois calmée, l’arrière goût dans ma bouche est celui de la culpabilité.

Je ne suis pas un cas à risque et je suis Française. Ces deux facteurs font sans doute de moi la personne la plus chanceuse de la cinquantaine de personnes avec qui je vis, et je suis pourtant la seule qui panique.

Un des éléments de cette équation n’est pas juste mais je ne parviens pas à discerner lequel. A suivre…

COVID 19 Jour 8 du confinement (Mardi)

Whou, 1ere semaine « completed » comme dirait les Anglophone !

On inverse un peu les choses aujourd’hui, le télétravail ce sera cet après midi et ce soir !

La priorité de la journée c’est appeler l’Australie, pour voir ou ils en sont de l’annulation de leurs vols : Ambassade prévenue, inscription sur les listes, ils ne parlent pas de retrouver un vol, tout est bouché. Ils sont sur une liste de l’ambassade pour un éventuel rapatriement. Ça semble leur suffire, pas pour moi finalement. Je consulte les vols et je trouve à des prix relativement bas pour un trajet délirant : ALICE SPRING | SYDNEY | BRISBANE | LOS ANGELES | PARIS ! Rien que ça, bref un tour du monde en final, ils sont arrivés par l’Asie dans ce pays. Il me prend à rêver car des vols existent, directs, de Perth et de Darwin, en 787 et en A380, utopique ou pas ? A suivre question budget, tout part de là.

On se prend à rêver que le gouvernement va affréter un vol Hifly ou Wamos ou autre pour rapatrier les gosses…

Mon premier pays, c’est mon enfance

Mon frère et ma sœur sont nés à Santa-Fé, ils sont arrivés en France à l’âge de 2 ans et 1 an à peine, en 1966. Ils ne se souviennent de rien. Pour ma mère c’est une impression de froid et d’humidité, comparé à Santa-Fé où il faisait encore chaud. Dans ces bagages, elle ramenait ustensile de cuisine, de quoi faire à manger sans faire d’achat pendant au moins deux semaines et très peu d’habits adaptés à la saison.

Moi, je suis née en France, dans le petit village d’Île de France où mes parents s’installèrent, deux ans plus tard à Puiseux-en-France en mai 68, pleine période de binage de betteraves et de révolte étudiante…

J’ai toujours eu cette impression d’être née dans ce village par hasard, une erreur de parcours, un revers du destin. Cette terre n’est pas la mienne ni celle de mes ancêtres.

Quelle déception pour mon père d’avoir une autre fille ! Et comme pour y remédier, il me donna un prénom qui lui rappelle son pays, sa mère. Je porte ainsi toute une partie de l’histoire familiale, comme un héritage. Par mon prénom, il voulait ainsi mettre en avant son éloignement et son attachement à sa mère, à son pays. Il me faisait ainsi l’héritière de l’identité de sa mère, c’est aussi ce vers quoi je devais tendre. Après moi, deux autres filles naquirent.

La règle primordiale de vie, établie par mon père, était claire et simple, à la maison tout le monde parlait espagnol, à l’extérieur le français. Je jouais à l’extérieur je parlais français, je rentrais pour manger ou aider ma mère je lui parlais en espagnol, à de rares exceptions comme les devoirs je parlais en français. Mes sœurs, mon frère et moi apprîmes à parler les deux langues en même temps grâce à cette règle de vie. Continuer la lecture de « Mon premier pays, c’est mon enfance »

Arbre à recits ou à chats…

LES CHATS

PAR ELISA, 8 ans

Pourquoi je vais vous parler des chats ?

J’aime les chats. J’ai déjà eu un chat, il y a longtemps. C’est doux, gentil et très affectueux.

Aussi, je vais vous parler de ma passion pour les chats.

Tout d’abord ses origines :

Les origines sont très anciennes, elles remontent à 40 millions d’années. Le chat vivait à l’état sauvage comme les félins (la panthère, le lion ou le tigre). Il a ensuite été domestiqué par les Egyptiens car il pouvait protéger les cultures. en chassant les rats et les souris. Continuer la lecture de « Arbre à recits ou à chats… »