
Ça y est nous y sommes, plus besoin de cette satanée autorisation dérogatoire de sortie : nous sommes passés de 1000 mètres pour la sortie du chien, à 100 000 mètres, mais sans motif particulier : presque libérés !
Le boulot lui ne reprends pas pour autant, on parle de plus en plus d’année blanche dans le tourisme, surtout quand on est spécialisé sur l’étranger… Des confrères parlent de reprise en septembre, ça donne quand même le vertige ! J’attends de voir la suite même si je ne reste pas les bras croisés. C’est le moment de faire bouger les lignes parait-t-il ! Sans doute.
Le contexte c’est des compagnies aériennes au point mort, réveillées par le prince charmant à coup de milliards d’€uros, mais ça va prendre beaucoup de temps. En parallèle les Lowcost comme Ryanair Easyjet Wizzair par exemple, légères comme une plume, vont faire comme la marmotte un tranquille réveil, et s’envoler (pas la Marmotte quand même…) dès que la circulation aérienne sera autorisée de façon massive, sans argent public supplémentaire. Et pas d’avions pas de travail dans le tourisme pour nous vers l’étranger.
Cet après-midi, puisque j’ai encore le temps, c’est repérage de ce qui est ouvert ou pas : Il faut réparer deux portables, en acheter un neuf, préparer des événements familiaux proches, trouver un autre lit pour mes ados, un coiffeur pas débordé, boire un café au bistrot (pour ce dernier point je rigole), voir si notre restaurant préféré (le fameux TUKTUK de Saigon) propose au moins de la vente à emporter : ses délicieux plats indochinois nous manquent. Reprendre contact avec la famille aussi (raisonnablement).
Comment dire, c’est un dé-confinement que je qualifierai de larvé, bien pour certains, déconcertant pour les autres qui ont un reprise réelle bien plus tard, peut-être en septembre. Vertigineux.
Quelle aventure !
