7 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes | Retour acte 3

Une nuit réparatrice et c’est reparti pour la suite de ce voyage de retour en France. A l’hôtel c’est le service minimum, piscine et salle de musculation fermé. Etant désœuvrés à l’hôtel autant rallier l’aéroport de Sydney Kingsford-Smith, même si le vol n’est prévu qu’en soirée.

Il est 14h et si ce n’était la lumière du jour on aurait pu se croire en pleine nuit à l’heure des derniers vols. Seuls six vols sont affichés, dont le SYDNEY DOHA. Quasiment personne dans l’aérogare, excepté quatre ou cinq pvtistes désœuvrés, essayant de passer le temps en jouant à la trottinette version porte-bagage, accompagné de mouvements dignes de la danse classique… Allez on va compter les derniers dollars Australiens, cela permettra d’acheter des lingettes désinfectantes, et des gâteaux, cet argent ne servira plus à rien dans quelques heures.

L’enregistrement du vol ouvre enfin, les contrôles se passent avec des longueurs (appels à l’Ambassade) pour les Italiens qui transitent à Paris, plus facilement pour les Français. Beaucoup de passagers sont stressés dans la salle d’embarquement et pourtant tous les feux sont au vert, si ce n’est bien sûr ce virus. Le vol de 15 heures aura lieu à bord d’un appareil tout neuf de la QATAR AIRWAYS, un Airbus A350-1000 de dernière génération : des hublots plus grands, une altitude ressentie à bord plus basse, une hygromètre plus élevée en cabine, des tablettes individuelles de dernière génération : de quoi traverser une bonne partie de la planète confortablement.

Une escale au Doha Hamad International Airport en fin de nuit les attends, après 07 heures de décalage horaire négatif, histoire de rajeunir un peu. C’est un accueil Arabique qui a perdu son authenticité, puisqu’à base d’effluves de désinfectants, au lieu des essences locales typiques. Lawrence d’Arabie est mis entre parenthèses pendant le Corona Virus. Pouvoir se dégourdir un peu les jambes, c’est agréable en cours de voyage.

Impossible de passer un coup de fil depuis l’aéroport en Whatsapp, étonnant pour une infrastructure classée 5 étoiles SKYTRAX.

Enfin le vol direct vers Paris, en 06H30, et un décalage horaire résiduel de 1 heure. Cette fois ce sera à bord d’un Boeing 777-300 ER de deux ans d’âge : Une belle machine mais de génération précédente.

Doha Hamad International | Qatar

6 | Covid 19 Journal d’une Fleur dans les Terres Australes | Retour acte 2

Le téléphone sonne à 06H00 du matin, heure de France : C’est ma fille des terres australes en visio : Un ami devait prendre un vol à 13H00 qui a été annulé. Elle : Est ce que tu as reçu à tout hasard des infos pour le notre, ce soir ? La tête dans le col-tard (cette expression existe encore?), je rassemble en une seconde mes neurones, éparpillés dans un douillet champs de coton. Très technique, la seule chose à faire, lui dis-je, regarder son dossier sur le site de la compagnie. Les astres étaient avec nous : son instinct, ou son 6ème sens à bien œuvré ! Son vol pour Sydney est avancé d’ 1 heure 30 ! Pas d’annulation pour eux.

Là-bas dans le Northern Territory, un jeune couple précipite son départ vers l’aéroport provincial. Un pote à pu se libérer en dernière minute pour les véhiculer à l’aéroport d’Alice Springs. Un coup d’œil rapide à internet m’informe que son vol est en route de Darwin vers Alice Springs, puis redécollage pour Sydney, avec eux à bord, en tout cas nous l’espérons ! Nous attendons un Whatsapp salvateur, car s’ils loupent le vol, bonjour le boulot pour rattraper tout ça… à l’aide d’une carte de crédit sans doute.

C’est une visio salvatrice qui nous rassure enfin : après avoir passé deux checkpoints militaires spécial covid19, les voilà à l’aéroport : Tranquilles (enfin) relax… dans un bâtiment anormalement désert, au sol recouvert de peintures Aborigènes. C’est un Boeing 737, 9 ans d’âge, qui va les transporter vers Sydney, deux heures trente de vol plus loin. A bord un siège sur deux est neutralisé pour les protéger de ce virus… Un confort Business Class sans le vouloir (Sans la coupe de champagne végan)

Arrivée dans une ville de SYDNEY confinée, leur escale durera 24 heures. A l’aéroport on leur signale qu’il est interdit de rester si le vol est dans plus de 04 heures. Plan B activé : au lieu de dormir à l’aéroport en vrais Backpackers, direction un hôtel 4 étoiles à proximité, à prix ultra négocié, day use le lendemain inclus ( ils sont débrouillards les petits) . Impossible de pointer son nez hors de l’hôtel, la police est là et vous demande pourquoi vous sortez ! En tout cas les conditions s’annoncent bonnes avant la grande envolée de demain.

C’est un vol de 15HOO qui les attend, à bord d’un avion ultramoderne, puis une escale dans les pays du Golf, et enfin un « petit » vol de 06h30 pour rejointe la France.

Allez bonne nuit et à demain pour la grande envolée.